Énergie renouvelable

8 parcs éoliens offshore français et leur impact en 2025

La France accélère sa transition énergétique avec un déploiement massif de parcs éoliens offshore. En 2025, huit projets majeurs structurent cette dynamique, combinant innovation technologique, création d’emplois et réduction de l’empreinte carbone. Décryptage de ces géants des mers et de leurs impacts concrets.

1. Parc de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique)

Capacité : 480 MW
Statut : Opérationnel depuis 2022
Éoliennes : 80 unités Haliade-150-6MW

Caractéristiques Détails
Production annuelle 1 800 GWh
Équivalent foyers alimentés 700 000 habitants
Investissement 2 milliards d’euros

Premier parc éolien offshore français, Saint-Nazaire symbolise le décollage de la filière. Ses éoliennes, hautes de 180 mètres, évitent l’émission de 600 000 tonnes de CO₂/an.

2. Parc de Fécamp (Seine-Maritime)

Capacité : 497 MW
Statut : Opérationnel depuis 2024
Éoliennes : 71 unités Siemens Gamesa

Caractéristiques Détails
Production annuelle 2 000 GWh
Équivalent foyers alimentés 830 000 habitants
Emplois locaux créés 1 400 pendant la construction

Ce projet normand illustre la montée en puissance industrielle française, avec des composants produits au Havre et à Cherbourg.

3. Parc de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor)

Capacité : 496 MW
Statut : Partiellement opérationnel depuis 2024
Éoliennes : 62 unités Siemens Gamesa

Caractéristiques Détails
Production annuelle 1 820 GWh
Couverture électrique 9 % de la Bretagne
Investissement 2,5 milliards d’euros

Malgré des défis techniques liés aux fonds rocheux, ce parc confirme le potentiel breton.

4. Parc du Calvados (Manche)

Capacité : 450 MW
Statut : En construction (mise en service en 2025)
Éoliennes : 64 unités GE Renewables

Caractéristiques Détails
Production prévue 1 600 GWh/an
Emplois directs 200 techniciens de maintenance
Innovation Système anti-corrosion renforcé

Ce site pilote intègre des solutions pour minimiser l’impact sur les écosystèmes marins.

5. Parc de Courseulles-sur-Mer (Calvados)

Capacité : 450 MW
Statut : En développement (appel d’offres 2012)
Particularité : Zone de migration aviaire protégée

Caractéristiques Détails
Défi environnemental Suivi radar des oiseaux migrateurs
Partenariats locaux 15 contrats avec des pêcheurs
Budget R&D 8 millions d’euros

6. Parc Île d’Yeu/Noirmoutier (Vendée)

Capacité : 496 MW
Statut : Attribution AO3 en 2024
Technologie : Flottant

Caractéristiques Détails
Profondeur d’eau 65 mètres
Innovation Ancrages dynamiques
Démonstrateur Ferme pilote de Faraman (24 MW)

Ce projet teste des solutions pour les zones à forte houle, préfigurant les parcs méditerranéens.

7. Parc de Dunkerque (Hauts-de-France)

Capacité : 600 MW
Statut : Attribution AO4 en 2023
Particularité : Coexistence avec le trafic maritime

Caractéristiques Détails
Distance des côtes 12 km
Synergie industrielle Partenariat avec Alstom
Réduction CO₂ 500 000 tonnes/an

8. Parc de Bretagne Sud (Morbihan)

Capacité : 250 MW
Statut : Appel d’offres AO5 (flottant)
Innovation : Plateformes hybrides solaire-éolien

Caractéristiques Détails
Profondeur 100 mètres
Budget R&D 40 millions d’euros
Partenaires IFREMER, France Énergies Marines

Impacts économiques majeurs

Création d’emplois et revitalisation industrielle

Indicateur Données 2025
Emplois directs 7 840 dans l’offshore
Investissements engagés 40 milliards d’euros
Usines dédiées 3 sites (Le Havre, Cherbourg, Nantes)

La filière a quadruplé ses effectifs depuis 2020, avec un focus sur la formation professionnelle (Campus Normandie Éolien).

Bilan environnemental

Réduction carbone et préservation marine

Parc Économies CO₂/an Mesures écologiques
Saint-Nazaire 600 000 tonnes Nurseries à poissons artificielles
Fécamp 520 000 tonnes Surveillance acoustique des mammifères
Bretagne Sud 300 000 tonnes (prévu) Filets anti-collision pour oiseaux

Les études d’impact montrent une augmentation de 15 % de la biodiversité autour des récifs artificiels.

Perspectives 2030-2050

Avec 18 GW prévus en 2035 et 40 GW en 2050, l’éolien offshore pourrait couvrir 20 % de la demande électrique française.

Les prochains défis incluent :

  • Déploiement de l’éolien flottant (500 MW attribués en 2025)
  • Intégration au réseau électrique européen
  • Recyclage des pales (90 % de matériaux réutilisables d’ici 2030)

Ces projets positionnent la France comme un acteur clé de la transition énergétique européenne, combinant performance industrielle et exigence écologique.